[RP] Saisir l'Insaisissable

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Tork a écrit:: Chapelle Sainct-Mathieu d'Oingt.

Ambiance Particulière ce soir.

Tork était là, à faire les cents pas, seul, entre les bancs vides, ses pas raisonnants sur le pavé.
Magnifique chapelle, perdue à l'Ouest de Lyon, impossible de tomber dessus par hasard, et pourtant c'est là qu'ils avaient choisi de se marier, en plein cœur des terres de son frère.

Originellement prévu le 16 Octobre, soit exactement un an après leur premier baiser, le sort en avait voulu autrement. Le Roy est mort, Vive le Roy. Vive le Roy... oui mais le Deuil qui suit son trépas interdit les cérémonie, la joie et l'allégresse.
Passé toutes les superstitions, et baffés les abrutis qui croyaient encore pouvoir concurrencer le Guerrero en tentant de convaincre sa promise que c'est un signe du destin, il avait fallu modifier les invitations à la dernière minute.
Rendez vous était donc donné aujourd'hui, le 26 octobre, à 20 heure. Eh oui ça serait un mariage nocturne dans la fraicheur automnale.

Dans un soucis d'éclairage, mais aussi pour échauffer les cœurs et peut être aussi un peu pour inviter les convives féminines à desserrer leurs corsages, l'Insaisissable n'avait pas lésiné sur les braseros, tout autours de la petite chapelle, projetant des ombres ondulantes et hypnotiques vers le centre de la pièce

Certainement était ce la chaleur, ou le fait de faire des allers retours incessants, ou le costume, ou bien ça n'avait rien à voir, mais Tork n'était pas à l'aise, se sentant bouillonner, surtout là, juste là dans le bas du ventre. Ca faisait d'ailleurs plusieurs fois qu'il allait en vain jusqu'aux latrines du presbytère attenant.
La tête courant plus vite que ses jambes, il se remémorait ce qui allait se passer. 20 heure ouverture des portes, entrée des invités, salutation à tout le monde, puis lui regagne l'autel auprès du curé, et enfin la marié arrive et remonte l'allée dans sa magnifique robe... comment saura t-elle que c'est le moment? et si? et si elle ne venait pas?... si elle viendra! Svet y veille c'est sur, il pouvait compter sur leurs témoins. En parlant de témoin, elle est où Eleane? Et le curé? ou il est... Le Tork en venait à se demander quel jour on est, quelle heure? on est en retard c'est sur...

H- 5 min.
Oiselier arrive par la porte dérobée du fond de l'église, le coupant de ses pensées.
Aristote soit loué!

Allons y Monseigneur.

Il l'accompagna et l'aida à ouvrir la lourde porte, c'était parti!

Eleanna a écrit:: « Le futur appartient à ceux qui voient les possibilités avant qu'elles ne deviennent évidentes. »
de Théodore Levitt

1 an.
Une année que cette relation avait débuté. Enfin... Une année et 10 jours maintenant.
Une relation qui avait bien évoluée depuis que ce premier baiser avait été échangé.
Leur amour était né en secret. Une liaison clandestine dans les méandres du conseil ducal, dans les dédales du grenier ducal, entre un CaC et un bailli.
Si on lui avait posé la question il y a un an, elle n’aurait pas misé un seul écu sur leur mariage ! Elle était certaine que cette relation était vouée à l’échec, et pourtant, elle était incapable d’y résister, incapable de ne pas succomber au doux regard de celui qui avait su gagner son cœur alors qu’elle ne s’en était même pas rendu compte.
Il parait que l’évidence est de nature à passer inaperçue… Et là, la brunette, elle était totalement passée à côté. Jusqu'au jour où cette évidence la rappelle à elle. Il n’était alors plus besoin de se dire qu’elle devait lutter, parce que sa vie n'était celle qu'elle voulait qu'avec Lui.
Et contre toutes attentes, toutes les choses, les gens, les idées, les pensées qui auraient pu les séparer, n’avaient fait que renforcer leurs liens... Jusqu'à la célébration de cette union.

[Creyssint ~~ 26 Octobre ~~ H-1...

Le jour était arrivé.
Teinté d’excitation, de joie et de… panique !
Aujourd’hui, elle se mariait !
B***** de m**** ! Alors ça faisait ça de se marier ?
Ça nous rendait en ébullition... Ça faisait bouillonner nos entrailles... Ça faisait déployer encore un peu plus les ailes des papillons qui jouaient dans notre ventre... Et ça faisait peur !

Peur ? Mais pourquoi donc ?
Une once de réticence ? Sûrement pas... Tant pis pour ceux qui avaient des doutes, elle avait des certitudes pour tous.
Peur de faire le grand saut ? De devenir sienne pour la vie ? Absolument pas...
Peur d’oublier quelque chose ? Ah ça oui ! Avait-elle bien pensé à tout ? Et puis cette fichue coiffure qui ne voulait pas tenir... Rhaaann !

La brunette courait d’un sens à l’autre de Creyssint sans pour autant se rendre compte qu’elle ne faisait que brasser de l’air et perdre du temps. Mais un témoin, ça doit servir à avoir une tête bien sur les épaules pour compenser l’absence de la votre en ce jour si spécial, non ?
Et fort heureusement, elle avait Svet tout près d'elle, autant la solliciter !

Svet… Elle est où ma brosse ???
Svet… Et mes peignes ???
Svet… Elles sont où mes chaussures ???
Svet…SVEEEEEEEEEET ????

Mode total panique : ON.

Bounette a écrit:: Elle avait beau se creuser la teste pour reculer cette date en vain .

Une robe trop petite , un ongle cassé ,la disparition de son chat , le rhume des foin de son cheval , une soupe sur le feu , le vol du portrait de son ancêtre , la découverte de son premier cheveux blanc et bien autres prétexte ,mais rien de ce qu'il lui venait à l'esprit serait crédible aux yeux de tous .

La mort du Roy avait retardé ce mariage que de dix petits jours .

Sans grande précipitation elle se mis à la recherche de la salle ou se trouvait sa fillotte .

Oiselier a écrit:: L'Oiselier, s"apprêtai de son côté, il avait prit a sa charge la chapelle, drapant de blanc l'autel de pierre.
Veillant a l'allumage des cierges pour donner la lumière aux ouailles.
préparant l'encens, l'eau bénite i'eucharistie;
L'Heure était venu aussi envoyât il le bedot sonner les cloches.
Et allât s’apprêter.

Dameisabeau a écrit:: C’est au bras de son époux, qu’Isabeau remontait l’allée qui menait à la chapelle éclairée de mille feux.
Elle aimait les mariages, pas tant parce que c’était l’occasion de faire ripaille et de se distraire , non, elle les aimait pour ce qu’ils représentaient.

Un engagement d’amour éternel sous l’œil bienveillant du très haut. Une promesse de bonheur
Elle pensait à cela quand ils parvinrent à la porte de la chapelle et ne put s’empêcher avant d’entrer, de couvrir son époux d’un regard tendre appuyé d’un baiser furtif.

Pas grand monde encore, ils étaient même les premiers invités arrivés.
Elle savait son amie Eléanna au domaine, pas très loin, affairée à sa toilette avec ses témoins.
C’est donc vers le promis qu’ils dirigèrent leurs pas.
Elle le connaissait finalement assez peu, mais à percevoir l’anxiété qu’il dégageait, elle se permit quelques mots moitié riant.

Détendez vous un peu mon cher ! vous m’avez l’air tendu comme un arc.
Tout va bien se passer, Monseigneur Oiselier y veillera, j’en suis sure.
D’ailleurs, il n’est pas avec vous ? J’aurai plaisir à le saluer, avant que les autres n’arrivent, voila des années que je ne l'ai vu.

Ken_cohiba a écrit:: Cela fait un moment qu'il n'avait plus assisté à un mariage. Cela faisait un moment également qu'il n'avait plus eu l'occasion de sortir du logis, son épouse à son bras. En fait, cela faisait surtout un moment qu'il courait les champs de bataille plutôt que de profiter d'un bon feu, d'une bonne discussion, et d'une si charmante compagnie. C'est au moment où ils se préparaient pour cette cérémonie qu'il s'en était rendu compte. Revêtant son grand uniforme tout neuf de Préfet des Vidames de la Garde Épiscopale, il avait laissé son esprit vagabonder. Mais la réalité étaient bien vite revenue à la charge, et il se retrouvait maintenant devant cette chapelle, au bras de sa charmante Dame, profitant d'un léger baiser avant de passe le pas de la porte.

Celle-ci paraissait bien plus à l'aise que lui. Les mondanités n'étaient pas trop sa tasse de thé, mais il comprenait l'agitation et la nervosité qui devaient agiter les futurs époux, se rappelant par là même ses propres mariages. Elle l'emmena vers un homme, le futur marié, visiblement, qu'il avait déjà rencontré lors d'âpres discussions diplomatiques, plusieurs mois auparavant.

Détendez vous un peu mon cher ! vous m’avez l’air tendu comme un arc.
Tout va bien se passer, Monseigneur Oiselier y veillera, j’en suis sure.
D’ailleurs, il n’est pas avec vous ? J’aurai plaisir à le saluer, avant que les autres n’arrivent, voila des années que je ne l'ai vu.

Il le gratifia d'un sourire compatissant de circonstance avant de reprendre

Et puis, dites vous que c'est le début d'une belle, grande et longue aventure. Vous avez déjà fait le plus difficile, vous avez trouvée l'élue de votre cœur.

Il lui fit un clin d’œil de connivence.

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Jackouille a écrit:: Un dernier virage et Jack se présenta dans l allée menant en la chapelle ou ces deux amis allaient s ' unir devant le Tout Puissant , il avait revêtu pour l ' occasion sa tenue ducale de connétable et c ' est admiratif qu ' il parcouru les derniers mètres , un mariage en nocturne à la lumière des brasiers quoi de plus romantique !!!

Sur ce court trajet Jack pensif se posait milles et une question , lui méme ayant demandé il y à peu la main de sa compagne , il devait prochainement rencontrer l ' homme d ' église qui allait l ' unir et surtout fixer une date .

Il sortit de ces pensées et vit le futur époux en compagnie d ' un couple , il s ' avança vers eux et leurs présenta ces respects commençant par la dame bourgmestre de Valence qu ' il connaissait ayant eu ces derniers temps la chance de pouvoir échanger parole avec elle , il salua son époux qu ' il n ' avait point vue depuis un long moment et se dirigea vers Tork pour le saluer et le féliciter .

Et bien que te dire sinon félicitation , il lui serra franchement la main et eut un sourire .

Tu es pas trop stréssé sinon j ' ai une petite flasque de caché dans mon mantel pour te détendre ?

Il se retourna de nouveau vers le couple et félicita Ken pour sa nomination au poste de préfet des vidames tout en cherchant du regard sa compagne et surtout ...... sa fille , c ' est qu ' avec le changement de date pas moyen de trouver une nourrice , certes Kahlan avait trois ans mais la connaissant il devrait sans doute la surveiller toute la soirée pour éviter qu ' elle ne raménes le festin à la maison pour nourrir El vice et Pimpim .

Tork a écrit:: Dans son habit de gueule et d'argent, déniché par sa super témoin, il se tenait sur le perron droit comme un "I", sourire aux lèvres.

Tork affichait certes un sourire, mais pas très assuré. D'ailleurs les premiers arrivants s'en rendirent immédiatement compte.

La maire de Valence, qu'il connaissait surtout comme procureur, une partie de son mandat du moins. Il était heureux de voir qu'elle était en meilleur forme.
Et Ken Cohiba lui aussi il l'avait rencontré au conseil, lors de la révision du Concordat. Il n'avait guère devisé avec lui mais chacune de ses interventions lui avait semblé réfléchies, il s'en souvenait donc comme d'une personne intelligente, discrète et appliquée, le voir ainsi en une tenue manifestement officielle et prestigieuse dont il ignorait tout ne surpris donc pas le Guerrero.

Le bonsoir Dame Isabeau, Messire Ken.
Merci de me rassurer. Je suis également certain que tout ira pour le mieux.

Il avait l'impression en disant cela qu'il y croyait autant qu'il cherchait à s'en convaincre.

Monseigneur Oiselier est parti terminer les préparatifs je suppose. Il devrait être de retour dans quelques minutes.
Merci d'avoir fait le déplacement, je suis heureux de vous voir.
Je vous en pris, installez vous

Vint ensuite l'ancien Juge.

Bonsoir Jack.
Stressé? Mort de trouille tu veux dire...
Voilà une bonne idée. Qu'est ce qu'il y a dans ta flasque? Oh peu importe... envoi!

Jackouille a écrit:: Tout en sortant la flasque Jack eut un large sourire à la réponse de Tork .

De l ' armagnac , une cuvée de 1457 une partie des souvenirs que j ' ai gardé de cette époque , tu vois je me moques pas de toi , je sors du lourd pour une grande occasion !!!

Il tendit discrètement la fiole .

Gardes la , j ' en ais encore un bon tonnelet à la maison et tu dis rien à Elea je lui ais promis d ' étre sage et de ne pas abuser des diverses boissons .

Sur ce Jack laissa place au prêt du futur marié et attendit patiemment l ' arrivée de sa famille devant le parvis de la chapelle .

Eleane a écrit:: [... Jour J ...]

Très tôt le matin, la jolie rousse avait attelé sa monture pour partir au mariage d'une amie de longue date. Il faut dire que pour la rousse c'est tout ou rien et là en l'occurrence c'est soit elle n'a pas de mariage, soit elle en a deux en même temps !

Il fallait qu'elle soit dans le timing ! Le mariage de son amie avait lieu le matin, tandis que celui de Tork et Eleanna avait lieu le soir ... Un gros challenge à relever, mais c'est bien connu, la rousse ne se laisse pas abattre à la première incartade !

[... Le matin même, loin du Lyonnais-Dauphiné ...]

Elle était arrivée au lieu du mariage de son amie. Elle avait bien failli arriver en retard il faut dire ... La route avait été un peu plus longue que prévue ... Quoiqu'il en soit, elle était là et la cérémonie commençait.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, ils étaient mari et femme. Elle attendit la sortie des mariés à l'extérieur, restant un peu à l'écart, ne connaissant personne. Elle voulait voir son amie avant de reprendre la route. Mais il faut dire que tout le monde voulait leur petit moment privilégié avec les nouveaux mariés.

La rousse commençait à s'impatienter ... Les heures tournaient, et elle n'avait encore pas eu l'occasion d'aller faire un bisou à la jolie brune .. Elle commença même à se demander si elle l'avait vu. Mais bon sang ! Elle avait plus de 6h de route et il était bientôt 13h ... Il fallait absolument qu'elle se bouge, elle allait être en retard au mariage de son meilleur ami où elle était témoin.

Elle attira l'attention de son amie, et enfin elle put la voir un instant .. au bout d'une heure de conversation la rousse dit à son amie :

Mon dieu il est déjà 14h15, je vais être en retard, je suis désolée mais je suis témoin d'un mariage ce soir, et j'ai encore beaucoup de route à faire avant d'y arriver. Merci pour l'invitation Alii, j'espère que nous nous reverrons plus rapidement.

Elle lui sourit, la bisa et retourna rapidement vers son cheval, elle le monta et se mit en route.

Allez, mon beau Pégase, fais moi un miracle et essaie de nous faire arriver à l'heure !

[... En route pour le Lyonnais-Dauphiné ...]

Galopant à travers les chemins, la rousse et son destrier avait bonne allure. Elle regarda, l'heure .. Il devait être 19h15 à peu près ... Et elle n'était plus très loin du lieu de la Cérémonie, dans 30 minutes elle devrait y être et ne serait pas en retard ! Une belle réussite pour la rousse .... Mais c'était bien connu, la rousse avait la poisse, et alors qu'elle avançait à vive allure, son fidèle destrier se tordit une patte, l'envoyant valser dans les buissons, en plein vol plané, la rousse cria:

AHHHHHHHHHHHHH NANNNNNNNNNNN

Et pouf, la voilà dans les buissons, des branches plein les cheveux, mais heureusement elle n'avait rien de cassé, malgré quelques égratignures qui ne se verraient pas avec la robe qu'elle allait porter au mariage.
Elle se redressa et retourna rapidement vers sa monture, qui avait énormément de mal à marcher ... Mais comment allait-elle faire ? Rien ne se passait comme prévu, mais là encore la rousse n'était même pas étonnée ! Elle regarda son cheval et lui dit:

Rentre à la maison à ton rythme, moi je dois courir ! Sinon je vais vraiment arriver en retard et alors là c'est la mort assurée ! Tork et Eleanna ne me laisseront pas en vie après ça.

Elle prit sa robe, qu'elle avait prit en passant et se mit à courir aussi vite qu'elle le pouvait, elle n'avait plus l'habitude de courir comme ça ! Mais elle se devait de le faire pour sa survie et surtout pour ne pas louper le plus beau jour de la vie de son meilleur ami et de son amie Eleanna.

20h ! La rousse était enfin arrivée au lieu de la cérémonie, mais elle avait encore des branches dans les cheveux, la moitié des vêtements déchirés par les ronces qui se trouvaient dans les buissons.
Sans se faire voir, elle se rendit dans une pièce vide du domaine pour se préparer convenablement. Elle s'enferma et commença la préparation.

[... Une bonne demie-heure plus tard ...]

La rousse était enfin prête, mais elle avait 30 minutes de retard, Tork allait la tuer, bien que non, il avait besoin d'elle, alors elle avait encore une espérance de vie de quelques heures. Elle se dépêcha de se rendre au lieu de la cérémonie.
Elle monta les marches, et se retrouva aux portes de la chapelle, regardant où se trouvaient Tork.

Enfin elle le vit au loin, et s'approcha d'un pas rapide, elle ne voulait pas être plus en retard qu'elle ne l'était déjà. Mais une fois plus près elle le vit, une fiole à la main.

TOOORKKK ! Je suis lààà !! Désolée du retard ! Ca va ? Lache moi ça lààà ! Tu ne veux pas être bourré, le jour de ton mariage si ?
Ca va aller ne t'inquiète pas .. Je suis là maintenant !

Dastan69 a écrit:: Dastan de Noldor avais reçu depuis quelque mois deja l'invitation a ce beau mariage.
Le jour J étais enfin arrivé.

Au petit lueurs du jour il passa chez son costumier et s'habilla en quatrième vitesse il étais deja en retard.

Dastan de Noldor arriva enfin a la Chapelle Sainct-Mathieu d'Oingt.
Il entra salua tout le monde d'un geste de la main, ne voulant plus en rajouter au stress des marié il ira les embrasser a la fin de la cérémonie.

Ryoka.d.Anclair a écrit:: [ La veille du mariage, à Annecy en Savoie]

Tork et Eleanna n’étaient pas les seuls à avoir le bas du ventre qui bouillonnait. L’astre divin du matin venait de faire fuser ses premiers rayons à travers les paysages magnifiques de l’automne qui s’installe, et le jeune Ryoka était en train de détruire allègrement les latrines du taudis d’Annecy. C’est dans un de ces moments de grande réflexion spirituelle qu’il tomba nez à nez avec une enveloppe qu’il avait cloué là quelques temps auparavant. Il l’avait mit là pour une raison précise : ne surtout pas oublier la date qui était écrite en gros par Eleanna pour pouvoir partir confortablement deux jours plus tôt et s’y rendre sans encombre. Et oui, le jeune châtain aux yeux noisette était invité à un évènement des plus romantiques d’une vie. Le mariage de celle qui fut sa chef à la prévôté, et de celui qui lui explosa le bras un soir d’été. Le sourire aux lèvres, le regard dans le vide et le séant aussi, il imaginait cette belle cérémonie et l’entendait déjà le faire rêver comme ces moments que l’on n’oublie pas. Bon, ce n’était pas le sien, il en était loin le pauvre. Mais le problème n’était pas là, le problème, c’est qu’il n’avait plus de papier. Et c’est au moment ou il s’apprêtait à s’essuyer avec cette belle invitation qu’il se rendit compte que la date D du jour J du moment M, c’était demain.

Descente d’organes, habillage à la volée, grignotage au lance pierre, et le jeune homme était hors du taudis en train de courir sur les chemins. Cependant, même s’il courait de toutes ses forces, il n’arriverait jamais à temps pour les vœux, et lui il ne voulait certainement pas rater les vœux ! C’était le moment de chopper un cheval, et un rapide !
Il se dirigea ainsi vers le château du duc de Savoie Nikolaï Jagellon afin de lui piquer son plus beau bourrin. Bien évidemment, s’il voulait le plus beau, il fallait aller chercher directement celui du duc, il n’allait pas s’embêter le bougre. Et pour Ryoka, qui dit beau cheval, dit cheval rapide. Oui c’est comme ça qu’il voyait les choses, et c’est ainsi pour pas mal de sujets d’ailleurs. Il prit tout de même le soin de lui laisser un mot pour lui dire que c’était lui et qu’il s’en excusait, histoire de ne pas finir avec l’armée à ses trousses.

[Sur les chemins]

Bien qu’ayant un sens de l’orientation hors du commun, dans le mauvais sens du terme, Ryoka était parti dans le bon sens. Il avait ses chances d’être dans les temps s’il ne faisait pratiquement aucune pause. Il était temps de réaliser l’irréalisable. De penser l’impensable. De manger l’immangeable. De saisir… Vous aurez compris le principe. Parce qu’en effet, le jeune homme ne pensait même plus, sur le dos de son bourrin qui filait comme le vent. Il le mangeait même pas, si ce n’était que du pain rassit qu’il trouva dans ses poches lors des rares escales obligatoires pour que le cheval ne meure pas sur le trajet.
Lui qui était arrivé si souvent à s’inviter dans des cérémonies ou il ne l’était pas, il allait arriver en retard dans l’une des seules ou il était invité. C’était quand même un comble !

C’est pour cela qu’il mit toutes les chances de son côté pour arriver dans les temps quitte à arriver avec une tête de déterré, les cheveux ébouriffés, et les vêtements froissés. Froissés mais propres ! Il n’était quand même pas un de ces pouilleux qui osent se pointer à un mariage sale. Même s’il n’en était pas loin. Il voulait à tout prix faire bonne impression à ses amis. Il ne les avait pas revus depuis un moment maintenant, et ils lui manquaient. Même le gros Tork qui n’avait de cesse que de vouloir lui faire la peau. Même Eleanna qui avait voulu le faire travailler (En effet c’était presque pire pour lui que de se faire casser un bras !).
Il ne voulait pas décevoir les mariés, et ne les décevrait pas. Les cheveux dans le vent, les yeux plissés vers l’horizon d’une terre qu’il avait maintes fois parcouru, il arrivait.

Svetlna a écrit:: [ Quelques heures plus tôt avant de se rendre à Creyssint.]

Ohhh. Ahhh. Ouille. Ahhh. La suivante lui tirait décidément trop les cheveux en la coiffant. La blonde en avait même les larmes aux yeux. Heureusement le Rimmel n'existait pas encore, il aurait déjà coulé ! Était-ce vraiment pour deux, ou trois mèches de cheveu arrachées, ces quelques larmes qui perlaient sur sa joue ? Non. Aujourd'hui, était un Grand Jour. Alors, la Duchesse de Riverie s'était réveillée ce matin-là avec une susceptibilité à fleur de peau. Pourtant, elle aussi, elle attendait ce jour avec tellement d'impatience, que finalement, il était arrivé trop vite.

La jeune femme prit également soin d'emporter les alliances. Fin prête, un dernier coup d'oeil vers la glace, et elle prit le chemin du Domaine de la future mariée.

[ Arrivée à Creyssint. Keep calm and love Eleanna !]

Rhan, mais elle va finir pas être aussi stressée que la brunette. La blonde avait eu le malheur d'avoir le dos tourné trente secondes, pour qu'Eléanna panique à mort !

Svet… Elle est où ma brosse ???
Svet… Et mes peignes ???
Svet… Elles sont où mes chaussures ???
Svet…SVEEEEEEEEEET ???

A l'appel de son prénom, la duchesse arriva en courant.

M'enfin ! Tout est devant toi !

Quand on dit que l'amour rend aveugle....

Tes peignes les voici !

Logiquement sur sa coiffeuse.

Ta brosse, pareil, la voici !

Et tes chaussures....Merd'alors...., je les avais posé quelque part, me souviens plus où !!!!!!

Au secours ! Rhan. Voilà. Le stress, c'est contagieux.

Tork a écrit:: Tork pris la petite flasque et remercia chaleureusement Jackouille.
Il s’éclipsa quelques secondes derrière un pilier pour s'envoyer un bon petit gorgeon. Il n'avait pas menti le bougre, cet liqueur était fort gouleyante et appelait bien une deuxième rasade.
C'est pile ce moment que choisi sa témoin pour arriver. Heureusement il avait eu le temps de remettre le bouchon et il en profita pour feindre l'innocence.

C'est un cadeau!

Avant même qu'elle ne puisse répliquer, il lui baisa le front et fit disparaitre l'objet du déli dans les plis de sa cape.

Heureux de te voir enfin! Je commençais à m'inquiéter.

Il la serra doucement dans ses bras, c'était un soutien important pour lui ces derniers temps.

Puis il se retourna et entraperçut Dastan qui faisait son discret.
C'est ce qu'il aimait chez lui. Toujours là, toujours pertinent, mais jamais exubérant. Il le salua de loin.

Il manquait encore quelques personnes importantes. Son frère, sa sœur, les pucelles que sa sœur ramenait pour son frère... Boulette aussi, mais il saurait pardonner son absence beaucoup plus aisément...
Et d'autre personnes aussi. Il rejoignit l'encadrement de la porte, scrutant la nuit, attendant les arrivants.
Un galop se faisait entendre, mais point de torche.

Eleanna a écrit:: Devant... devant... devant... Ah oui !
On inspire, on expire... Et on tente de se relaxer.
Coiffure : Check !
Habillage : Check !
Pomponnage : Check !
Bon ben il restait les chaussures...

Non mais... Elles sont où ???

La brunette se mit à fouiller les coins et les recoins de la chambre, en envoyant valser tout ce qui se trouvait sur son passage, dans le genre tornade brune, et ne voyant rien...

Bon, et bien je ne les trouve pas !

Le ton était d'un calme olympien bien étrange, qui tranchait franchement avec l'affolement des quelques secondes qui précédaient.
Mais seulement en apparence... Elle alla s'affaler sur son lit, de dépit, au bord des larmes. Non mais elle ne pouvait pas y aller pieds nus... Eléa se redressa, et son regard se posa sur les petits petons de Svet qui dépassaient de sa robe... Lentement, elle releva son regard vers celui de son témoin et avec une petite voix angélique :

Svet... Nous n'avons pas le choix... Donnes-moi tes chaussures s'il te plait.

La blondinette aurait-elle un sentiment de déjà vu ?
Remake ? En quelque sorte... Les fameuses bottes de Svet... Celles qu'ils avaient réussi à emporter avec panache... Et fourberie, oui, on pouvait bien le dire ! Feindre la dispute pour que la blonde cède, c'était petit, mais le jeu en valait la chandelle.
Sauf que là, les choses étaient différentes. Elle allait se marier, et elle n'avait rien pour se chausser. Le regard suppliant, elle ne quittait pas la blonde de ses azurs, espérant pouvoir compter sur elle. Au pire, Svet pourrait bien les piquer à quelqu'un d'autre. Bounette n'allait plus tarder, si la Duchesse de Riverie se débrouillait bien, elle serait chaussée sous peu !

--Ryoka.d.Anclair a écrit:: Un galop se faisait effectivement entendre, sans torche ni lueur à l'horizon.
Pendant que certaines avaient quelques problèmes vitaux de dernière minute à gérer, le jeune homme galopait dans le vent, à quelques centaines de mètre de Tork, qui semblait l'entendre arriver.
Il avait les vêtements les plus beaux de sa garde robe, propre, mais froissés.
Il avait les cheveux brillants, propres, mais légèrement ébouriffés.
Il avait les yeux cernés, la mine fatiguée, mais il était arrivé.

Il ne faisait certainement pas parti des personnes importantes pour le marié, mais il était là quand même. Ralentissant à l'approche de la chapelle, il voulait éviter tout de même d'arriver essoufflé, en sueur, et en tombant de son cheval. Enfin son cheval... C'est vite dit. Lui qui ne savait monter que son âne en temps normal.
Il profita de ce moment pour remettre de l'ordre dans ses cheveux, sur sa tenue, et sur son visage. Avec deux ou trois claques sur les joues, il aurait l'air plus frais, et éviterait de passer pour celui qui avait passé trente six heures à cheval pour ne pas arriver à la bourre. D'ailleurs, il ne savait pas exactement quelle heure il était. Il ne lui restait qu'à prier pour être dans les temps et qu'on l'applaudisse quand il arrive. Qu'une foule de femmes nues se jettent sur lui pour l'aider à descendre de cheval... Il pouvait toujours prier le châtain !

Le cheval arriva enfin devant la chapelle, s'arrêta, et Ryoka put glisser discrètement au sol. Il ne savait toujours pas descendre correctement de là, et voulait éviter d'avoir l'air ridicule devant une assemblée de gens en tenue de soirée. Il souffla quelques remerciements à l'oreille du bourrin, lui tapota la joue, et lui légua ses derniers vivres tout en l'attachant sur le côté. Le jeune homme était mort de faim et de fatigue, mais pas encore mort tout court. Alors il marcha vers celui qui autrefois lui avait bousillé un bras. Celui avec qui il s'était tant battu en taverne. Celui qu'il avait empaillé pour pouvoir lui tirer dessus avec ses amis. Celui qui allait devenir aujourd'hui, un homme et un mari comblé. Sa main se tendit vers lui en esquissant un léger sourire.

Mes condoléances très cher, c'est ce soir que vous perdez vos libertés il semblerait !

Il ne put s'empêcher de rire en le voyant ainsi vêtu, et aussi sérieux.

Je suis heureux de pouvoir partager ce moment avec toi !

Plumedange a écrit:: *Pendant que certains se gelaient les petons, dénués de chausses, que d'autres cherchaient un peu de chaleur auprès de braseros, tout en faisant attention de ne pas bruler un bout d'étoffe, il y en avait une qui gentiment pelotonnée dans un fauteuil au coin du feu, avait un instant totalement oublié pourquoi elle était là.
Quelques jours plus tôt, elle avait prit possession des lieux afin de réveiller, au son du cor, chaque matin le maitre des lieux afin qu'il gère l'aménagement de son domaine.
Quiconque connaissait Phel savait que sans cela, tout le monde repartirait des lieux avec une toile d'araignée en cadeau, lui qui était capable de se pointer à une cérémonie officielle en sentant le fennec sans sourciller.
Bref, elle avait réussi à fuir Mathilde depuis au moins six heures et elle ne se lassait plus de profiter de cet instant de tranquillité, sauf que...par chance, pour Tork et Elea, la Mathilde retrouva sa chambre et vint tambouriner à sa porte, avant de la défoncer en se rendant compte que la blondinette avait verrouillé les lieux.
Le colosse se retrouva avec la porte dans les bras, devant une Vicomtesse en robe de chambre et les mains sur les hanches.

L'échange fut musclé, enfin surtout du côté de Mathilde, alors que Plume pestait, ne voulant pas qu'elle la touche, de peur de ne jamais réussir à se débarrasser de l'odeur.
Dans son bain, elle ne lésina pas sur l'essence de rose, avant de réussir à avoir quelques instants d'intimité pour revêtir sa robe.
Une robe qui devait rappeler à un certain Duc qu'elle était autant à croquer que les poussins qu'il dévorait si souvent et avec tant de voracité.

Fin prête, coiffée, habillée et parfumée, la jeune femme rejoint Maryane afin de vérifier qu'elle n'avait besoin de rien et qu'elle était parée.
Après avoir bavardé un peu et s'être assuré que la jeune sœur trainerait son frère ainé à la chapelle, Plume partit devant.
Elle avait appris à mesurer la chance qu'elle avait d'être si proche d'eux, sans en faire étalage et cela passait par une arrivée discrète, quoi que...sa tenue étant loin de l'être, elle n'était pas sure d'y arriver, mais qu'importe.
Après tout, n'était t-elle pas réputée pour cela?
Sa noblesse assumée et revendiquée, son intérêt pour les belles toilettes n'était plus à démontrer et après en avoir parlé avec la future mariée, il c'était avéré qu'elle ne mettrait pas une robe aux couleurs du jours et une fois cette couleur évincée de sa garde robe, il ne restait plus grand chose.
Donc au pire, elle dirait que c'était la faute d'Eleanna qui aurait dû se marier en jaune, voilà et au mieux, il la croquerait enfin, elle avait tout prévu pour cela, jusqu'à mettre quelques plumes de poussins dans son corsage.
Un instant, elle avait hésité à y mettre un poussin farci, mais pour le moment, il était astucieusement camouflé et elle saurait le trouver au moment opportun.

Pour l'instant, elle entra dans l'église et observa le monde présent, avant d'aller saluer, pour commencer, l'homme à l'honneur, madame n'étant pas encore arrivée, forcément, la mariée se faisait toujours désirer.
Puis surtout, parce que de toute façon, il était à l'entrée alors on ne pouvait pas le louper.*

-Bien le bon soir Tork, vous avez l'air en pleine forme.
N'angoissez pas trop, vous aurez tout le loisir de l'être quand elle sera une Guerrero, puis elle baissa légèrement la voix sur le ton de la confidence, en parlant de votre famille, votre sœur et votre frère ne devrait guère tarder, ils finissaient de s’apprêter quand je suis partie.

*Un sourire amical et légèrement mutin, Plume inclina légèrement la tête, prête à aller saluer tout ce petit monde qui occupait déjà les lieux et à se trouver un brasero pour se réchauffer.*

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Oiselier a écrit:: L'Oiselier avait revêtu son habit de cérémonie,
les cloches sonnaient et les enfants de cœurétaient prêt pour la procéssion
l'Oiselier a la rencontre des ouailles
Quand la mariée arrivera la cérémonie pourra commencer.
S'approchant du groupe des premiers arrivés

Bonjour mes enfants comment allez-vous ?

Tayata a écrit:: Taya avait apprit il y a quelques jours que Jack et elle étaient invités à un mariage.
Bon elle ne connaissait pas les futurs mariés ni d'Eve et d'Adam, mais étant des amis de son fiancé, elle l'accompagna.

Bientôt se sera elle qui attendra les invités.
Tout en ayant cette pensée elle se mit à sourire.
Si elle serait à la place de la future mariée, elle serait surement en pleine panique.
Se demandant si tout allé bien se passer, si tout le monde aller venir ....
D’un sens … pourquoi cela se passerait mal ?

Taya adorait les mariages, c’est un évènement si romantique, émouvant, surtout que là ça se passera en pleine nuit.
Préparez vous à sortir les mouchoirs.

Pour l’occasion Taya s’était vêtue d’une robe couleur bleu nuit avec une ruban lui entourant la taille ainsi que pour sa fille.
Un chignon retenait des cheveux, avec quelques mèches rebelles qui s’en échappaient.
Elle avait attaché ceux de Kahlan par une tresse.

Taya, tenant sa fille par la main, suivi Jack parmi les invités, les saluant d’un signe de la tête un à un.

Son regard s’arrêta sur le futur marié que Jack salua.

Taya lui sourit puis accompagna les dires de Jack.

Je me joint à D’Jack pour vous présentez mes félicitations.
Je n’ai eu le plaisir de vous rencontrer plus tôt, je suis la fiancée de D’Jack, Tayata et voici notre fille Kahlan.

Elle tourna son regard vers sa fille avant de retourner son attention vers Tork

Taya se mit à rire en écoutant Jack et sa fameuse flasque.
Elle imaginait déjà le futur marié saoule à cause de Jack en train de s’avancer vers sa futur femme. Elle chassa cette pensée amusante mais très peu probable de ses pensées.
Mais le futur marié ne refusa pas la flasque de Jack ce qui l’a fit de plus en plus sourire, plus amusée.

Elle resta aux côtés de Jack, s’écartant du futur marié.

--Kahlan.cypher a écrit:: La fillette n’avait d’autres choix que de suivre ses parents à un mariage.
Kahlan se rappelle les paroles de sa mère avant de partir.

On va à un spectacle, alors il faut que tu sois sage tout le long.

A un spectacle ? Quel genre de spectacle ?
A moins que sa mère lui ai dit cela juste pour qu’elle reste bien sage tout le long et qu’elle ne fasse de bêtises … Comme si Kahlan en faisant.
Un vrai petit ange, n’est ce pas ?

Elle passa une main sur ses cheveux pour être sur que sa tresse ne soit pas partie.
Kahlan avait un peu grimacé pendant que sa mère l’a coiffé, sentant quelques mèches tirer à quelques endroits et ses Aïe, qui sortir de sa bouche de temps en temps.
Mais grâce à ce mot, sa mère tira moins. Bon c’était pour qu’elle ne se défasse pas mais Kahlan aime pas avoir mal, même si, en fin de compte, elle n’avait pas eu tant mal que cela.

Un regard vers ses parents qu’elle suivit parmi la foule. Elle leva la tête pour regarder tout ces visages qu’elle ne connaissait pas.

Elle regarda le bas de sa robe qui touchait un peu par terre.
Il ne faut surtout pas qu’elle soit salie avant le spectable.
Aussitôt elle lâcha la main de sa mère pour prendre un bout de sa robe.

Attends maman, ma robe va être sale pou le pectacle.

Un peu inquiète à cette idée d’avoir une robe sale, elle tint bien un bout de sa robe et reprit la main de sa mère avec l’autre. Mais à peine que sa robe fut sauvée, que ses parents s’arrêta en face d’un homme.

Sa mère la présenta à l’homme et la fillette lui sourit doucement.

B’soir. Elle le regarda, puis tourna son regard vers les autres personnes, trouvant qu’il y a vraiment du monde pour un spectable.

___________________________

Svetlna a écrit:: Pendant que la future mariée mettait sens dessus dessous sa chambre pour retrouver ses chaussures, la blonde, elle, réfléchissait à l'endroit, où elle avait pu bien les mettre....Mais, pas moyen de se rappeler. Impossible. Elles étaient introuvables, et son amie était au bord des larmes. Avant même que la brunette ne formule sa demande, Svet l'avait déjà deviné.

Svet... Nous n'avons pas le choix... Donnes-moi tes chaussures s'il te plait.

Léger silence.

La blonde regarde ses chaussures portées à ses pieds pour la dernière fois, les retire, et les tend à son amie.

Tiens...

Elle se retrouva donc avec ses bas blancs. Classe. Elle ne pouvait pas espérer meilleur scénario. Mais, elle se disait que vu la longueur de sa robe on ne remarquerait peut être pas que le témoin de la mariée n'est pas chaussé.

Une fois qu'Eléanna était prête, elles prirent la direction des terres de Phelim.
Yalla !

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Eleanna a écrit:: [Creyssint ~~ H-30 min… Je suis en retaaard!]

Super ! Elle avait enfin des chaussures !
La future mariée alla prendre son témoin dans ses bras avant de récupérer les chausses tendues pour les enfiler à la hâte. Il n'y avait plus de temps à perdre.
Une fois la chose faite, elle se lança dans les couloirs de Creyssint afin de regagner la voiture qui allait les emmener à Oingt. Sa Marraine était là, elle la récupéra au passage pour que les 3 femmes prennent la route vers l’Église Saint Mathieu…

[Devant l'Eglise Saint Mathieu d'Oingt ~~ Se laisser désirer… Puis arriver!]

Les chevaux entraient enfin sur les terres d'Oingt… Les terres de celui qui serait son beau-frère sous peu… Elle avait du mal à le réaliser, car finalement, elle ne le connaissait que peu, mais elle songeait que lui aussi, devait avoir du mal à se faire à l'idée qu'elle serait sa belle-sœur. Enfin, elle était même sûre qu'il ne se ferait jamais à cette idée. Peu importe !
L'instant était magique. Les lieux étaient sublimes, et à cette heure, la nuit tombée, les chandelles donnaient à cet endroit toutes ses lettres de noblesse. Son Cher et Tendre avait eu une idée sublime de vouloir se marier au clair de lune. On ne pouvait pas lui enlever, il avait des élans de romantismes qui avaient le don de la faire fondre… Enfin, quelle femme ne fondrait pas ?
Le minois tout contre la vitre de la voiture pour en prendre plein les mirettes, Eléa était à deux doigts de verser une petite larmichette… Un doigt… Bon, OK… Zéro doigt… La Dame de Creyssint essuya rapidement ce qui ne devait pas se voir et elle prit une grande inspiration pour tenter de chasser ce trop plein d'émotions.
Le cœur Eléannien se serrait, empreint à 1001 sentiments tous plus intenses les uns que les autres.
C'était le moment…

L’Église se dressait devant elle, les chevaux arrêtèrent leur course folle. Elle laissa sa Marraine descendre de la voiture, suivie de son témoin aux pieds nus. La brunette songea un instant qu'elle avait de la chance que cette douceur automnale dure encore pour que la blonde Duchesse ne souffre pas trop de ce manque d'agrément.
Elle mit un pied après l'autre sur les marchettes afin de gagner la terre ferme pour aller monter les quelques marches qui la séparaient du parvis de l’Église.

Nouvelle grande inspiration, quelques secondes pour s'imprégner de l'instant.
Eléanna resta le temps de quelques secondes, debout, entre sa Marraine et son témoin, celle qui la conduirait à l'autel, et celle qui l'attendrait là bas...

Elle se tourna vers Bounette, avec un sourire aux lèvres, puis vers Svet… Elle ne pu s'empêcher de prendre le bras de chacune d'elle avant de déclarer dans un souffle :

Allez les filles… C'est parti…

Les marches montées, elle libéra Svet pour qu'elle rejoigne l'intérieur de l’Église après une brève étreinte, ça faisait chaud au coeur de l'avoir près d'elle.
Elle resta sur le parvis avec Bounette, elle serra fort sa main et la regarda, les azurs teinté de tendresse et de toute l'affection qu'elle portait à sa Marraine.
Encore quelques instants, le temps que les derniers invités arrivent, puis ça sera le moment d'entrer et de découvrir celui qui allait devenir son époux.

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Eleane a écrit:: La rousse regardait le brun stresser à ne plus en pouvoir, un sourire se dessina sur son visage car oui cela l'amusait un peu. Elle le suivit jusqu'à la porte d'entrée sans rien dire .. Elle l'observait, le voyant regarder au loin, trépignant sur place puis lui dis comme si elle lisait dans ses pensées ..

Elle va venir, ne t'inquiète pas ... Tu sais, les mariées se font toujours attendre, c'est pour que le futur époux angoisse .. et apparemment ça marche bien sur toi !

Elle rit un instant puis se tourna vers lui, et lui prit les mains avant de reprendre:

Alors maintenant tu vas m'écouter attentivement et faire ce que je te dis. Tu vas me faire un beau sourire, me dire que ça va aller et tu vas aller te mettre en place et accueillir tes invités comme il se doit ! Moi en attendant je vais aller voir où elle en est, d'accord ?

Elle déposa un tendre baiser sur son front et l'obligea à rentrer à l'intérieur de la chapelle, un sourire et la rousse s'en alla en mission avec un petit baluchon pour qu'elle puisse changer de chaussures si elle avait trop mal au pied ...

[... Milieu de chemin entre la chapelle et la salle d'Eleanna ...]

Marchant depuis quelques minutes, c'est à mi chemin qu'elle vit les femelles arriver au loin, elle sourit de voir la belle Eleanna dans sa tenue de mariée, puis elle perdit son sourire voyant que Svet n'avait pas de chaussures ... Mais que s'était- il passé ?

Heyyyyyyy les filles !! On vous attend hein ! Vous êtes bien gentilles mais moi je n'arrive plus à contenir Tork !!!

Elle les rejoignit, bisouilla ses amies, puis se tourna vers Svet !

Dis je ne voudrais pas t'offenser mais ... Tu sais que tu n'as pas de chaussure au pied ? quand tu es arrêté encore ça ne se voit pas, mais quand tu marches j'y ai vu de loin hein !

Elle se marra, puis fouilla dans son sac, pour lui donner la paire de chaussure qu'elle avait au cas où ...

Allez mets ça et on se met en route hein !

Elle prit en main la traine de la robe pour ne pas trop la salir tout de suite, attendit que Svet se chausse et elles se remirent en route jusqu'à la chapelle.

[... Quelques minutes plus tard, devant la chapelle ...]

Bien c'est le moment tant attendu ! Svet tu prends soin de la mariée hein, moi je vais rassurer le marié de mon côté et après on pourra commencer !!

Un bisou aux deux belles et la rousse entra de nouveau dans la chapelle, et se dirigea vers Tork.

Ne t'inquiète pas .. Elle est là, devant la chapelle, plus que quelques minutes à attendre et ta belle fera son entrée.

Un sourire pour le rassurer et la rousse se mit à ses côtés en attendant la suite.

--Maryane a écrit:: Oingt

Je ne me déplace plus si facilement que ça. Quand on est Princesse, quand on a fini par s’imposer comme telle, quand on gère ses terres d’une main de fer, on peut se permettre de sélectionner les évènements auxquels on décide de se montrer. Dans mon cas c’est de plus en plus rare et, bien heureusement, mon armée de vassaux fait un travail de paraître formidable. Très opposés dans leurs clans familiaux, ils couvrent le monde breton avec brio. Brocéliande est fort bien installé dans les mondanités, comme toujours, et je peux me concentrer sur l’essentiel (à savoir faire ce que je veux, quand je veux, comme je veux, sans que personne ne songe à me contredire).
Quand j’ai annoncé mon départ pour Oingt, c’est tout naturellement que je me suis retrouvée avec trois vassales prêtes à me suivre jusqu’au bout du monde. A bien y regarder, elles sont surtout prêtes à découvrir les terres de mon passé, sans doute pour tenter de me comprendre un peu mieux et fouiner dans ma vie privée. Sauf Alix Ann qui contre toute attente garde un très bon souvenir de la famille Guerrero et du domaine austère de mon aîné.

Plume vient de passer. Je ne lui en tiens pas rigueur, elle garde ses vieilles habitudes. Comment pourrait-elle avoir conscience de ce que je suis devenue, elle à qui j’envoie si peu de lettres ? J’étais la petite Maryane, sa petite Maryane. Et elle était presque ma mère. Définitivement, elle ne peut pas savoir que je sais gérer mon quotidien mieux que personne. Maintenant qu’elle est repartie, je dois laisser ces niaiseries derrière moi pour redevenir la Princesse de Brocéliande, forte et sombre. Le portrait craché de mon frère aîné en somme.

Mathilde ! MATHILDE ! MATHIIIIILDE !

La grosse cuisinière de mon frère arrive avec précipitation. Elle peste, elle râle mais elle s’arrête net en me voyant apprêtée de vert et d’or. Je vois un brin d’émotion dans le fond de son œil.

Vous pouvez faire préparer le service. Nous serons là d’ici quelques minutes.

Elle repart, déjà dégoulinante. La transpiration qui s’insinue dans les bourrelets de son cou en dégoutent plus d’un mais moi j’ai l’habitude. D’un geste j’envoie les servantes chercher mes vassales tandis que je me rends dans la grande salle de réception. Tout est presque prêt pour les festivités du mariage, on ne sera pas très longues ni très encombrantes, on ne dérangera même pas l’organisation des préparatifs. Non, nous on est juste là pour manger un ou deux poussins farcis chacune. C’est pas parce que Tork épouse n’importe qui qu’on doit se laisser aller. Je ne serai même pas là pour constater au quotidien les conséquences de cette étrange union. A l’arrivée de mes vassales, je leur souris.

Mes chères amies, mon frère tient comme toujours à se faire remarquer. Il utilise cette fois ci une corde sensible en distribuant au hasard le nom Guerrero, faisant porter ainsi ses actes sur toute la famille. Mais ceci ne doit pas nous éloigner de l’essence même de cette famille et nous faire oublier ses traditions. Comptons sur mon mariage éblouissant pour faire oublier l’affront à travers les âges et dégustons sereinement le plat familial : des poussins farcis.

Je suis du genre super enjouée tout d’un coup. Rien ne vaut les poussins de fin d’après-midi. Le mariage aura lieu que je sois présente ou non, en avance ou en retard, favorable ou défavorable, alors on va pas s'laisser aller.

Ryoka.d.Anclair a écrit:: Après l'entrevue avec le marié, le jeune homme le laissa saluer ses invités et mit à l'écart. Il entra dans la chapelle tranquillement, d'un pas lent et monotone, en admirant les décors des vitraux et des murs. Se demandant pourquoi il ne voyait pas la mariée, il ne pensa pas au fait qu'elle devait arriver en dernier. Il ne pensait pas non plus qu'elle pouvait être légèrement à la bourre, ça non.
Son esprit ne resta pas longtemps sur la question puisqu'il vit entrer dans la chapelle les personnes qu'il avait déjà croisé, avec lesquelles il avait déjà rit parfois, des personnes qu'il aimait bien. Il croisa le regard d'Oiselier, qu'il avait connu quatre as auparavant. Il s'avança donc vers lui pour le saluer, et lui demander s'il se souvenait de sa trogne. Il avait été si gentil avec lui lorsqu'il avait atterri à Dié, dans son fameux "écu béni". Le jeune Ryoka en gardait un très bon souvenir.

Il continuait son petit tour de la chapelle, puis lorsqu'il vit que le monde affluait, il accéléra le pas vers une place dans un coin, collé à un pilier. Décidé à ne pas faire de vague durant ce mariage il voulait de planquer quelque part, afin de pouvoir profiter du spectacle sans se faire remarquer.
En s'asseyant, il sentit une bosse sur sa veste se poser sur sa cuisse. Glissant sa main dans la poche du gilet, il en sortit une vieille tomate, qu'il avait chargé dans sa poche au moment du départ et qu'il avait oublié là depuis. Une bonne nouvelle, en cas de petit creux au cours de la cérémonie, il pourrait manger équilibré. Enfin, plus ou moins équilibré, aux vues de la tronche de la tomate. Dans tout les cas elle était là, et c'était tant mieux pour lui. Au pire des cas, elle pourrait toujours servir de projectile sur quelqu'un qui viendrait gâcher la fête. C'était peu probable mais c'était toujours bien d'avoir un projectile sur soi. Il l'enfonça dans sa poche afin de la réoublier, et de pouvoir profiter pleinement du spectacle.

Rien de tel qu'un beau mariage pour se détendre l'esprit. La fatigue du trajet ne se faisait pas encore sentir, même si les cernes sur son visage indiquaient le contraire. La tête se posa machinalement sur le pilier qu'il avait pour voisin, et il observait. C'était là sa place, son rôle, ce qu'il savait encore faire de mieux. Il se faisait discret, comptait bien le rester, et puis il repartirait comme il était venu. Sa main recoiffa ses cheveux d'un geste lent et doux, alors que son regard se perdait sur des visages qu'il connaissait au moins de vue.

Oiselier a écrit:: L'Oiselier fit signe aux orgues de se mettre a jouer histoire que les derniers invités se hâte, puis après avoir salué la future mariée il parti médité une minute le temps que les convives prennent place.
les enfants de cœur, remontèrent vers le cœur pour se positionner.

Goderic a écrit:: Goderic avait fini de préparer son sac.
Il était enfin prêt à partir de la LD pour de nouvelles aventures.
Restait plus qu'une chose à faire avant de partir.
Aller au mariage de son amie Eleannana, comme il lui avait promis.
Il laissa donc toutes ses affaires dans un coin de sa ptite maison et fila pour aller s'installer discrètement dans l'église, parmi la masse d'invités.
Il prit place et attendit patiemment que la mariée fasse son entrée.

Oiselier a écrit:: L'oiselier attendit que le silence revint dans l'assistance laissant les retardataires s'installer.

Mes enfants nous sommes réunis en ce 16 octobre 1462, pour célébrer l'amour et pour le partager.
En effet nous allons unire devant le Trés-Haut et devant l'Eglise
Eléanna
et
Guerrero
Il vont en ce jour promettre de former un foyer baser sur l'amour qu'ils partageront toute leur vie.

--Eleanna. a écrit:: « Les battements de mon cœur de minute en minute devenaient plus douloureux parce que j’augmentais mon agitation en me prêchant un calme qui était l’acceptation de... ma fortune. »

Le moment était venu... Son témoin était en place, les derniers invités avaient franchi les portes. Peut être y aurait-il des retardataires, mais pour l'heure, il fallait remonter cette allée vers l'autel... Vers Monseigneur... Vers lui, son futur époux.

Avant de faire le premier pas, elle regarda vers le ciel, comme une prière silencieuse dédiée à celui qui aurait du être à son bras en ce jour, son Parrain, Feu-Rotule Baccard. Oui, il lui manquait régulièrement, mais en ce jour, sûrement un peu plus.
C'est tout naturellement que sa Marraine avait prit sa place aujourd'hui.
Eléanna regarda Bounette et lui prit le bras afin que toutes les deux, sur un pas lent, se lancèrent sur cette allée centrale qui semblait si impressionnante, et bien plus longue que d'habitude.

La brunette était vêtue d'une robe gueule, argent et blanche. Eleane avait fait des prouesses et trouvant une couturière qui avait pu réaliser sa tenue tout comme celle de son cher et tendre... Bien qu'elle ne connaisse pas encore celle de son futur époux... Et réciproquement, of course !

Elle avait eu bien du mal à choisir entre celle là et celle de Plume, et elle avait finalement opté pour les deux ! La première pour la cérémonie, et la seconde serait pour le reste de la soirée, pour la partie plus festive. La première plus convenue, et la seconde plus à son image, inspirée par les propos de celui qui avait annoncé à son Marraine, de nombreux mois plus tôt, qu'il imaginait épouser en automne Eléa, vêtue d'orange, dansant pieds nus dans les feuilles... Bon, OK, il y avait l'idée, mais certains détails étaient du See by Eléa, faut pas pousser non plus, les chausses, c'est important ! Surtout celles de Svet !

Alors que dans les premiers mètres elle zyeutait de gauche et de droite afin de saluer d'un sourire les convives, plus les mètres s’effaçaient sous ses pieds, plus ses prunelles se rivaient à celles de son futur mari pour ne plus les quitter. Ce n'était en rien lié aux autres convives, mais juste qu'elle voulait graver cet instant dans sa mémoire, pouvoir se remémorer son image, lorsqu'il l'attendait près de l'autel. En même temps, elle découvrait sa tenue, coordonnée à la sienne, sacrée Eléane ! Une belle surprise !
Déjà qu'il était très beau, là... Il était resplendissant. A cet instant, l'évidence demeurait évidente, elle allait se marier à l'Insaisissable.

La brunette quitta le bras de sa Marraine quand elles arrivèrent devant l'autel, et elle la bisa doucement, au travers de son voile pour la remercier d'être là, simplement.
Puis elle se plaça à côté de son aimé, et saisit la main de celui-ci lorsque Monseigneur commença la cérémonie qu'elle écoutait attentivement, toujours un sourire aux lèvres, comment pourrait-il en être autrement ?

* Inspiré de Marcel Proust - Du Côté de chez Swam

"La vie des morts consiste dans le souvenir des vivants."
de Louis-Philippe de Ségur

Appuyés sur la balustrade du promontoire de mon paradis, je me penche un peu plus en avant pour mieux observer ce que de mon vivant j’attendais avec impatience.
Le mariage de mon rayon de soleil, ma fillote !

Alors que je ressens une agréable pression enlacer ma cuisse, j’esquisse un sourire satisfait d’avoir été retrouvé par mon petit ange parti du monde des mortels avant même sa naissance. Et dieu c’est combien ce petit être ma manqué, même si avec Elisa, plus par douleur que par pudeur nous en parlions pour ainsi dire jamais, lorsque j’étais comme ceux que nous observions à l’instant, un mortel.

Si loin et si proche à la fois de l'Eglise Saint Mathieu d'Oingt, c’est avec mon amour paternel que je soulève contre moi le petit chérubin sentant le doux parfum des cerisiers en fleurs, que je nous invite en tant que spectateurs, à l’un des jours les plus important d’ Eleanna.

Tout deux confortablement installé, j’explique à mon enfant ce que nous observons depuis les cieux.

Bordel de putantraille ! Me dis-je quand mon observation fait place à l’émotion, alors que la belle Eleanna vêtu de sa somptueuse robe de marié, s’avance dans l’aller centrale de l’édifice.
Voir la belle si heureuse se rapprochant pat après pat de son futur époux, me comble de joie.

Bien que je n’ai pas eu le temps de bien connaitre celui qui cette nuit d’automne fait que mon éternelle fillote soit tant comblé d’amour. j’ai, le jour ou le vilain eut l’audace de venir se recueillir au pied du tombeau ou repose ma dépouille, su alors par ses paroles, qu’il était bel et bien le vilain fait pour elle !

Me servant de l’énergie positive qui rayonne de toute part de l’église, je gonfle mon âme, et je plonge en direction de la future Guerrero. Flottant juste au-dessus de la belle, je me concentre et je lui envoie en témoignage de ma présence, un souffle tiède parfumé d’abricotine, dévoilant toute ma fierté, toute mon affection, toute ma joie que j’ai pour mon espiègle fillote.

La nostalgie me gagnant en apercevant beaucoup de ses mortels qui pour la plus part furent des amis, je me dis qu’il est grand temps pour moi de revenir au coté de mon petit ange, a observer du haut des cieux, a la fois si loin et si proche, la suite de la cérémonie. Relevant une épaule, je me dis que de toute façon je retrouverais ceux que j’ai envie de revoir une fois leur trépas arriver !

A nouveau appuyer confortablement contre la balustrade du promontoire de mon paradis, je sens l’impatience me gagner de voir enfin les amoureux échanger leurs vœux.

[RP] Saisir l'Insaisissable Bannia10

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

--ElisadeMalemort. a écrit:: La route n’avait pas été si longue que cela pour rejoindre le Lyonnais Dauphiné, mais chaotique, ça oui. La pluie n’avait eu cesse de déformer un peu plus les routes, remplissant les trous par de la boue qui n’aidait pas au cheminement de la voiture. Le coche avait dû à nombreuses reprises arrêter le convoi pour sortir la voiture coincée dans cette boue avec l’aide des gardes. A l’intérieur, les enfants parlaient, parlaient, parlaient, parlaient. Puis ensuite ils pleuraient, pleuraient, pleuraient. Et enfin ils riaient, riaient, riaient… Lorsque le tonnerre retentissait, Emery allait se réfugier dans les bras de Kye qui l’enveloppait à la manière d’un parrain protecteur. Mais le grand homme aux cheveux blancs, prenait toujours soins de garder un bras pour entourer le corps frêle de la Duchesse, frigorifié et fort peu rassuré. Il faut dire que lorsque la pluie tombait la Malemort n’était pas dans son élément. Depuis petite, elle avait peur de l’orage. Se souvenant encore le Château de Ségur qui s’illuminait au même rythme que le ciel se déchainait. Se souvenant également de ses petites jambes qui partaient en courant dans la chambre de son grand frère, Barahir, pour se réfugier dans ses bras tandis que le tonnerre brisait le silence d’une nuit. Oh ça oui, elle s’en souvenait, et elle s’en souviendrait toute sa vie… C’est pourquoi elle aimait retrouver la chaleur du corps de son compagnon, et son bras réconfortant autour de sa taille, pour se sentir en sécurité, qu’importe le lieu.

Voilà comment la route s’est passée… Longue, très longue donc. Mais finalement ils arrivent à destination. Se reposant la veille à Clermont en Viennois, reprenant un peu de chaleur dans un bon bain et de repos dans un grand lit. Le jour J, la petite famille commença à se préparer. Emelyne pu porter sa toute nouvelle robe bleue qui lui arrivait aux chevilles, à la taille, une petite ceinture de dentelle blanche assortie au col de la robe. Emery avait un costume rouge avec un mantel noir par-dessus pour lui tenir chaud. Les chaussures cirées, les cheveux peignés, ceux d’Emelyne était retenu par une tresse. Quant aux jumeaux, Ehmée avait une robe verte, et Eyvin un pantalon et une chemise bleu nuit. La Malemort mère, elle, s’était habillée d’une longue robe violine parsemée de dentelle noire. Une robe que lui avait confectionnée Maïwen à son arrivée à Montpellier.

Kye ? Vous êtes prêt ?

Les voilà donc tous partis en direction les terres de Phelim et plus particulièrement la Chapelle Sainct-Mathieu d’Oingt… Pour sur on ne l’avait pas inventé ce nom là… De retour dans la voiture, bien heureusement la route ne fut pas très longue depuis Clermont en Viennois. Les enfants n’avaient pas eu le temps de s’ennuyer entre les bêtises d’Emery et celle de son parrain. Elisa avait tenu dans ses bras Eyvin durant tout le trajet. Le jeune garçon, bien qu’un peu plus téméraire qu’avant, avait encore du mal à s’affirmer comme Emery pouvait le faire. Ils n’avaient pas le même âge, c’est vrai… Enfin à destination, Kye descendit le premier, aidant Emelyne et Emery qui le suivaient de près. Elisa descendit juste après Ehmée qui tenait les jupons de sa mère et ne semblait pas vouloir s’en décoller. Serrant plus que de raison son fils dans ses bras, la Malemort vient déposer sa main libre sur la petite tête brune Ehmée.

Allons-y, avant que la mariée n’arrive avant nous…

Et le petit groupe entre dans la chapelle, juste à temps pour ne pas être en retard. S’installant sur un banc tous à côté l’un de l’autre. Lorsque la mariée fit son apparition, les yeux de la Malemort se mirent à scintiller. Elle marchait au bras de Bounette, et la belle Duchesse ne put s’empêcher d’imaginer la fierté qu’aurait pu avoir son défunt époux à mener Eleanna jusqu’à l’autel. Pour sûr il aurait fait le coq, comme il avait toujours aimé faire quand il s’agissait de ses enfants et des personnes qu’il aimait. La Malemort se signa à sa pensée, comme quotidiennement elle lui adressait une prière. A ce moment-là, le visage d’Eyvin se déposa tout contre sa poitrine, le petit rythma sa respiration à celle de sa mère et tandis que la cérémonie commençait, celui-ci s’endormit, pour le mariage de sa marraine…
____________________

Oiselier a écrit:: L'oiselier prit alors l'encensoir, et le l'agita libérant les senteurs exotiques, comme pour purifier le cœur et l'âme de tous.
Se dirigeant vers le livre des vertus il pria :

Seigneur notre Dieu,
tu as sanctifié le mariage
par un mystère si beau
que tu en as fait le sacrement
de l'alliance du Christ et de l'Église;
Accorde à dame Eleanna et à messire Guerrero
qui vont recevoir ce sacrement dans la foi,
de réaliser par toute leur vie ce qu'il exprime.
Par Jésus Christos.

Puis leva haut le livre des vertus, l'embrassa

Oiselier a écrit:

Puis lu doucement les saintes écritures

Citation :: Chapitre 13 de la vie de Christos

Et oui ! Cet homme là semblait capable de prodiges. Sa foi était si forte qu'il semblait être en communion avec le Très Haut. Lorsque nous cherchions à mieux le comprendre, et que nous l’interrogions, il nous répondait toujours, inlassablement :

" Mes amis, Dieu habite toute chose car il en est le créateur, qu'il s'agisse d'humains, de brins d'herbe, de papillons, de nuages, de la brise du vent... "

Mais Christos, lui, contrairement à nous, semblait presque atteindre la perfection divine ; il ressentait l'existence divine avec tant de foi qu'aucun prodige ne semblait lui être impossible.

Ainsi, après le départ mystérieux des soldats romains, qui, aujourd’hui, je m’en rends compte mes amis, devaient être tout simplement partis chercher du renfort, Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Christos se tourna ensuite vers nous, ses apôtres, qu’il avait nommés ses évêques. A nous, il nous dit :

" Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair. "

Et comme certains apôtres se trouvaient déçus de cette règle, ils commencèrent à grogner en murmurant entre eux de vilaines paroles. Christos les regarda, et les avertit :

" Ces restrictions seront le prix de votre engagement. Apprenez à les aimer, car elles vous permettront de mener à bien votre sainte mission. "

Mais Daju, dont la chair était très faible, regardait Natchiatchia avec un regard concupiscent. De plus, il était d’un tempérament jaloux et n’appréciait ni l’amitié que Christos portait maintenant au Centurion, ni la bienveillance particulière dont il me gratifiait du fait de mon âge innocent. C’est pourquoi il se leva, courroucé, et s’écria :

" Et pourquoi devrais-je respecter cela ? pourquoi devrais-je obéir à un engagement qui ne me concerne pas ? Tu nous donne le rôle d’évêque, mais garde jalousement pour toi le commandement de l’Eglise…

Alors, Christos lui répondit calmement :
" Aussi vrai que je te le dis ; je garde le commandement car je suis le plus à même de vous guider. Sur tout le chemin que nous avons parcouru, j’ai été un père, un papa qui a veillé sur vous. Mais cela se paye de fatigue et de labeur. Mon rôle est difficile et usant… je m’épuise car je porte sur moi le poids de la souffrance des hommes.
Mais toi, Daju, je vois la colère envahir ton visage, sache que la tâche que je vous ai confiée à vous autres est tout aussi noble, et sera aussi difficile. D’ailleurs, pour vous seconder dans votre tâche, vous pourrez nommer d’autres guides, d’autres bergers qui auront la charge de chaque cité. Et vous serez ceux qui décideront quel successeur me trouver. "

Mais Daju était furieux, il devait avoir été corrompu par la créature sans nom car il ne pouvait en entendre d’avantage et il quitta la pièce sur ces entrefaites. Christos le regarda sans rien dire et son regard se posa alors sur le Centurion, qui était avec nous, et dont le glaive à son côté, tintait d’un cliquetis métallique. Christos se tourna vers lui et précisa :

" Et toi, Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu. "
Et il nous répéta, à tous:
" Alors, mes apôtres, mes clercs, à vous de suivre le chemin que j’ai tracé pour vous, à vous de baptiser ceux qui veulent entrer au sein de la communauté des fidèles de Dieu, à vous d’ordonner prêtres ceux qui souhaitent se consacrer tout entier à l’amour de Dieu, à vous d’entendre en confession ceux qui souhaitent être lavés de leurs péchés, à vous de punir ceux qui ne sauront pas se montrer dignes de l’amour de Dieu et de prêcher au moins chaque dimanche, afin que la volonté du Très Haut s’accomplisse. "

Après cet épisode, Christos nous parla longtemps de son Eglise, de la manière dont il la voulait, avec une tête et des ramifications, tel un corps vivant. Et le tout reposant sur une base solide; le peuple des croyants. J'ai pris note, par ailleurs, de toutes ses recommandations, mes amis : ce sont celles que Titus et d'autres disciples ont largement diffusé après les avoir mises en oeuvre.

Tork a écrit:: Tork avait été planté là par sa témoin, partie accompagnée d'une paire de chausses providentielle sans même imaginer qu'elle servirait.

Puis Ryry arriva, Tork grinça des dents mais resta des plus courtois qui soit. Après tout, il n'était ni le lieu ni l'instant de se chicaner. Puis au fond il l'aimait bien ce petit abruti. Ce qui n'était pas le cas de celui qui suivait. Voyant Goderic gravir les quelques marches, Tork préféra regagner l'Autel plutôt que de croiser son regard. Il était temps de toute manière, Oiselier lançait la musique pour hâter les derniers arrivants.

Le voilà donc debout face à ses invités, les yeux rivés sur la porte.
Elisa et sa famille s’installèrent, puis Eleane et Svet vinrent le rejoindre. Un sourire chargé de compassion à leur encontre, puis il se tourna de nouveau vers la lourde porte.
C'était une question de secondes avant que la future Guerrero ne fasse son entrée, angoissant oui mais pas autant que l'attente de son frère et de sa sœur. Où étaient ils?! Il savait son frère quelque peu opposé à cette union, bien sur, pour lui le mariage ne valait que par l’intérêt que la famille pourrait en tirer. Eleanna n'étant ni duchesse ni Reyne ni d'aucun autre rang plus important que Dame, il lui avait signifié son mécontentement. Mais force de discussion il fini par autoriser que cet événement se déroule sur ses terres. Il s'attendait donc à tout un tas de choses, allant d' un "Je m'y oppose" au moment fatidique à une arrivée dans un état hautement dépravé, mais certainement pas à ce qu'il ne vienne pas du tout.
Pareil pour sa sœur, elle aussi s'était unie à l'encontre de l'avis de Phelim, et elle lui avait promis d'être là pour lui pour le soutenir s'il en avait besoin. Et il en avait besoin.

Mais déjà Eleanna fit son apparition dans l'encadrement, sa marraine au bras, ce qui dépareillé gravement avec la beauté de sa robe, mais qui d'une certaine manière la ré-haussait. Elle remonta l'allée jusqu'à lui, il pouvait lire son état d'égarement, d'excitation, rien que dans son sourire et ses yeux tout brillants. Il s'y perdit quelques instants alors que Oiselier commença le cérémonial.

Entre chaque prise de parole de Monseigneur Oiselier, il lançait un regard vers la porte. Peut-être que leur véhicule avait un cheval crevé et qu'ils arriveraient...

Alix.b a écrit:: *VLAM !*

Les portes de la chapelle s'ouvrirent à la volée, courtoisement aidées dans leur action d'ouverture par une botte magistrale, du 48 fillette. Au moins. Et suivies de près par le reste d'un immense gaillard assorti aux dimensions colossales du pied. Ah, c'est le gars Landri, le Grand par rapport au Petit qui lui est le fils de celui qu'il sert fidèlement. Suivez-vous ? Non ? Aucune importance.
Dans ses bras se balançait un étendard de gueules flamboyant sur lequel dansaient les armes Baccard, parce que le Loup aime bien le rouge -et les blondes à ce qu'il paraît, mais pour des raisons pratiques, une bannière était plus simple à faire tenir au bout d'un bâton. Quoique...

*POC*
Le grand barbu s'arrêta quelques secondes sur le pas de la porte, la bannière posée au sol dans un claquement sec du bois contre la pierre, le temps de caresser sa barbe d'un air pas tibulaire, mais presque. Dans la débauche de froufrous et de tissus propres de l'assemblée, il fait tâche le gars. Ya même des relents de parfum dans un coin vers les premiers rangs, lui c'est plutôt Eau de Putois n°5.
Il faut bien un prix à la virilité.

Hum...

Au son de la voix, le colosse haussa les épaules et s'effaça d'un pas sur le côté pour céder le passage à une petite silhouette -enfin à côté de lui c'est ce dont elle a l'air- qui patientait derrière depuis tout ce temps.
C'était une fille, jeune, cheveux foncés, silhouette bien dessinée par des vêtements peu convenables pour la cérémonie qui se déroulait en ce moment, bien plus pour la chasse à l'arc en milieu forestier, par exemple.

L'assemblée eut droit à un regard amusé, peut-être un peu courroucé par moments. Un tas de bris-à-brac se bousculait dans sa tête déjà bien encombrée en temps normal, elle regarda longuement les futurs mariés dont elle ne savait rien, et puisqu'invitation il n'y avait pas eu, elle estima que cela la dispensait de courbettes devant le Guerrero et extase devant la robe meringuée de la parfaite inconnue. Déjà bien en retard, elle semblait vouloir prendre son temps avant de libérer l'allée. Mais à chaque fois qu'elle entrait dans un édifice consacré, elle ne pouvait s'empêcher de penser aux Baccard disparus. Tonton Rotule, si tu es là...

Je sais oui. L'invitation s'est p'tèt pas perdue en chemin, ironisa-t-elle d'une voix forte en réponse au regard ennuyé qu'elle sentait peser sur le haut de son crâne.
Mais c'est le frère de Parrain je crois, et papa aime Parrain. Je crois. Alors on leur fait l'honneur d'être là.

Les deux compères aussi dissemblables que permis avancèrent donc fièrement dans l'allée principale au bruit retentissant des *POC, POC, POC* de l'étendard rythmant leur progression, et laissant dans leur passage un magnifique sillage de boue herbeuse tombée de leurs bottes crottées. Classe et discrétion made in Baccard.
Puis s'installèrent au premier rang en poussant sans ménagement les messieurs-dames déjà présents. Et ma foi, tant pis pour ceux derrière qui ne verraient rien à cause du tissu déployé devant leur tronche.

Oiselier a écrit:: L'Oiselier avait levé le livre des vertus après avoir lu le passage, puis reposé avant de laisser un moment de silence.
qui fut fort court aux vues de l'arrivée de retardataires, il pensait avoir suffisamment attendu avant de lancer la cérémonie.
mais bon c'était pas le moment de gâcher le mariage.

Mes enfants, loué soit l'engagement que l'on nomme mariage.
Ce noble engagement base de la famille.
Origine de la vie, et du renouveau.
C'est le don de soi pour l'amour et l'Amitié, celui qui fait revivre le don de la vie.
Que nous a donné le Trés Haut en créant le monde et la vie.
le don de l'amour,
celui du Trés-Haut pour ses enfants, celui d'un amour d'un homme pour sa femme, et d'une femme pour son mari. Celui de parents pour leur filiation.
le don de l'Amitié,
celle qui nous réunit en ce moment de liesse autour de nos amis,
l'Amitié qui nous permettra de les épaulé si des obstacles se présentent a eux.
Mais bon, trêve de paroles, ne laissons pas l'amour transi
unissons ces deux moitiés

Messages : 108 Date d'inscription : 24/08/2012 Localisation : Au Rayon de Soleil

Oiselier a écrit:: Mes enfants en ce moment d'Union prions ensemble

Oiselier a écrit:: procédons maintenant a votre Union

Je tiens a rappeler que le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se
promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

--Plume_Rayon_de_Soleil a écrit:: *Totalement ignorée la blonde.
Mais loin de se laisser abattre, elle alla prendre place près d'un brasero afin de suivre la cérémonie au chaud.
Ce jour lui rappelait avec émotion celui ou elle même avait remontée l'allée de l'église pour s'unir à feu son époux et lui offrir ce qu'une femme avait de plus précieux.
Bon, il avait saccagé leur union, tout en subtilité et elle c'était retrouvée jeune bien trop tôt, parce que le Tyran, pleins d'impulsivité avait décidé d'aller chasser l'ours quasiment seul, laissant une famille délesté de l'homme de la maison.
Malgré ses mauvais penchant, elle ne pouvait pas dire qu'elle avait été malheureuse, prenant sur elle, se reprochant de ne pas le contenter, alors qu'au final elle n'était pas en faute, mais comment aurait t-elle pu le comprendre, elle qui aimait aveuglément?
Un soupir, alors qu'Eleanna se fait désirer et qu'elle se remémore tout ceci, nostalgique.

Il valait mieux être mal accompagnée que seule, voilà ce qu'elle commençait à penser alors que son veuvage s'éternisait, pourquoi devrait t-elle rester la seule femme solitaire et délaissée des hommes, attendant que celui qu'elle aimait plus que quiconque daigne enfin la voir.
Pourquoi ne pas aller en quête du bonheur et de l'être qui lui volera à nouveau son coeur, celui qui lui dira des mots doux, lui récitera des poèmes et lui dira, sans honte aucune et même avec une once de fierté, qu'il l'aime.
L'amour c'était bien cela, un échange de tendresse, verbales autant que physiques, une union qui se sentait dans un regard et c'était ce qu'il lui manquait aujourd'hui.
Quand elle se pouponnait devant son miroir et que personne ne venait lui mordiller le cou et lui susurrer qu'elle était sublime, quand chaque soir, elle retrouvait son lit vide et qu'elle n'avait plus des bras puissants dans lesquels s'abandonner, oui, voilà ce qu'il lui manquait.
L'amour, la tendresse ne se remplaçait par rien, même pas par l'amour que lui donnait ses trois enfants, ni même par l'amitié de ses amis.

Cela faisait des années qu'un seul baiser d'un seul homme aurait suffit à lui faire déplacer des montagnes et des années que cet homme n'était plus que l'ombre de lui même.
Il était temps qu'elle se reprenne en main et arrête d'attendre après des chimères, l'ignorance du frère concordant avec celle de l'être aimé et lui mettant la réalité en lumière.

Lorsque Eleanna remonta l'allée de l'église, elle se dit à elle même qu'elle ne se laisserait plus ignorer par qui que ce soit.
Si les Guerreros désiraient faire comme si elle n'existait pas, de là à ne même pas lui décocher un "bonjour", soit, cela ne ferait que la pousser vers d'autres horizons.

C'était l'occasion de quitter le LD, de quitter son passé, de quitter tout ce qui la rendait si triste et de rebâtir sur du neuf, de reconstruire son cœur et de réparer son âme brisée.

Liant ses mains, elle se plongea dans la cérémonie, récitant les textes sacrés, avec le doux sentiment que bientôt elle serait loin et, si Aristote le désirait, heureuse comme jamais.*

Tork a écrit:: Tork était plutôt appliqué dans son écoute des textes sacrés énoncé par Oiselier quand il sursauta.

En entendant la porte ouverte s'ouvrir à coup de latte, Tork tourna brusquement la tête. Il ne pensait qu'une personne capable d'autant de manque de respect pour une cérémonie religieuse. Phel?

En lieu et place de son frangin il vit un troll et un braconnière. Il allait leur gueuler de partir et d'aller cuver dans l'auberge plus bas quand il vit un étendard qu'il reconnu tout de suite.
A bien y réfléchir, il y avait aussi ces abrutis de Baccard. Mais eux ils faisaient même pas exprès de manquer d'éducation. Enfin heureusement pas tous. Mais elle de toute évidence n'avait pas eu cette chance. Il finit par identifier la bâtarde de Thib. Après tout, ce n'était pas de sa faute la pauvre, avoir un tel père n'aide pas la bienséance. Il décida donc de tout simplement ignorer cet affront, et son regard s’apitoya quelques peu. Après tout, c'est jour de charité. Il attendit donc que Francis Tatane et l'erreur prenne place et se tourna à nouveau vers le prêtre pour réciter son crédo.

Je crois en Dieu, le très Haut, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heur de la mort, et an Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Inconsciemment il eu un petit sourire vers Alix à ce moment précis.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep, il a voué sa vie au Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil ou l'attandait Aristote à la droite du très haut.
Je crois en l'action divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Seins...

A ça oui il y croit!
Son regard s'était accroché ailleurs.

... en la rémission des péché, en la vie éternelle.

Eleanna a écrit:: VLAM !

Elle sursauta la brunette.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'une nouvelle personne entre, et surtout pas à une telle entrée…
Les azurs guettèrent la scène, et puis… le blason… Baccard…
Eléa en fronça les sourcils, car elle savait bien d'où il venait, et à qui il appartenait… Légère ironie dans la situation quand même.

Je sais oui. L'invitation s'est p'tèt pas perdue en chemin

Non, l'invitation ne s'était pas perdue, et tout le monde le savait, alors qu'est-ce qu'elle faisait là… Bonne question !
Elle resta silencieuse, et fit courir son regard vers son brun.

Mais c'est le frère de Parrain je crois, et papa aime Parrain. Je crois. Alors on leur fait l'honneur d'être là.

Le frère de Parrain… Trois secondes de réflexions pour connecter les neurones et ainsi savoir exactement de qui on parlait là.
Et franchement, à cet instant, elle en avait un peu rien à faire.
Qu'Alix prenne place, ça permettra à Eléa de reprendre sa prière, de poursuivre son recueillement et il serait bien temps après la cérémonie de parler, s'il y avait lieu. Mais là, il n'était ni l'endroit, ni le moment de répondre. Elle voulait venir, soit. Ben elle était là. Point barre.

La future épouse récita la prière en même temps que son époux… Enfin, futur époux… A quelques détails près, car elle, elle était bien concentrée !
Puis, elle répondit à Monseigneur tout en regardant son cher et tendre :

Oui, c'est bien comme cela que nous voulons vivre le mariage.

La belle lui sourit tendrement et serra un peu plus sa main. On y était…

Ken_cohiba a écrit:: Il récita son Credo, tête inclinée, à mi voix, comme il le faisait chaque fois, faisant abstraction de tout ce qui l'entourait.

Tork a écrit:: La fameuse question arriva.
Cet engagement était il libre et sans contrainte.
Un engagement libre et sans contrainte, une notion des plus philosophique. Un oxymore qui n'aurait sans aucun doute pas sa place ailleurs que dans la religion.
Il sourit donc et annonça à Oiselier qu'il n'était pas contraint et forcé d'épouser celle qui se tient aujourd'hui devant lui, les yeux brillants. Pimpante comme toujours... plus encore même que d'habitude.

Je ne conçois pas ce mariage autrement que dans l'amour et le respect le plus strict de ma bien aimée.

Un furtif coup d’œil vers la porte... rien... toujours rien... une personne très finement observatrice aurait vu un quart de seconde son front se plisser, trahissant tant la déception, que la douleur de n'avoir pas un seul représentant de sa famille présent aujourd'hui.
Mais un quart de seconde seulement, car portant de nouveau le regard sur sa dulcinée, plongeant dans ses azurs, il rayonna de nouveau et poursuivi.

Eleanna, Mon Eleanna.

Depuis ce jour où nous nous encouragions mutuellement à faire nos devoirs de conseiller , à aujourd'hui. En passant par les courses de chariots dans les rayonnages de l'inventaire Ducal, la cave merveilleusement achalandée de ton parrain, la fois où nous fumes surpris par la maréchaussée à quatre pattes sous les jupons d'une duchesse... et tant d'autres exemples plus fou et déraisonnables les uns que les autres, jamais... non jamais, mes sentiments pour toi n'ont failli.

Un an -et quelques jours a cause de feu sa majesté- que je vis cette vie à tes cotés. Un an que chaque jour est un nouveau défi, une nouvelle aventure, un nouvel étonnement, une nouvelle découverte. Et c'est comme ça et pas autrement que je veux vieillir.

Il fit une mini pause puis termina presque plus solennellement mais le ton se voulant des plus doux.

Je m'engage aujourd'hui devant le Très Haut, et te promet Eleanna Clairval de t'aimer, de te chérir, et de t’honorer... Toute ma Vie....!

Oiselier a écrit:: L'oiselier fit signe que l'on apporte les alliances les bénits,

En signe de votre amour veuillez, échanger ces alliances symboles
de votre amour et de votre fidélité, l'un envers l'autre.

Dameisabeau a écrit:: Le moment tant attendu était enfin arrivé.
L'échange de serment entre les futurs l'émouvait toujours au plus haut point. Sans doute parceque c''était l'instant où parlaient les coeurs et même si elles restaient intimes entre les deux aimés,
ces promesses de bonheur entendues par tous ne pouvaient que toucher
Quand Tork eut prononcé le sien, elle ne put retenir quelques larmes, qui se mêlèrent au regard de tendresse qu'elle jeta brièvement vers son aimé avant que de revenir vers le couple,
Elle ne voulait pas perdre une miette de l'échange des anneaux. Heureuse pour son amie qui ,elle aussi, avait trouvé le bonheur.

Eleanna a écrit:: [Le ciel bleu sur nous peut s´effondrer
Et la terre peut bien s´écrouler
Peu m´importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier] ~ Edith Piaf

Lors qu'il prit la parole, elle ne pouvait détacher son regard de lui.
Elle l'aimait, c'était indéniable, et même plus encore... Il avait l'art de trouver les mots exacts... De sourires en petit pincement de lèvres pour éviter de pleurer, ou bien de clin d'oeil complice en mordillement de l'intérieur de sa joue pour se donner un peu plus de consistance, elle dû faire un effort surhumain pour ne pas se laisser aller à faire couler son maquillage.
L'espace d'un court instant, elle aurait pu jurer ressentir une très légère odeur d'Abricotine... Mais elle se dit que son cerveau devait avoir sa dose d'émotions pour prêter plus d'attention à cela. Un léger souffle ressenti dans le cou, et elle en frissonna, alors que ses azurs étaient toujours noyés dans ceux du Guerrero.
En cet instant, elle devait refréner son envie irrésistible de l'embrasser, de le prendre dans ses bras après une telle déclaration, mais ça... Elle aurait tout loisir de le faire juste après.

Les anneaux arrivèrent, bénis. Avant de prendre celui qui irait pour toute sa vie à l'annulaire de son aimé, elle le regarda, et d'une voix audible par tous, elle lui déclara :

Tork, mon Amour.

Comme tu l'as dit, notre histoire a évoluée, au fil des semaines, puis des mois, pour que nous arrivions jusqu'à ce jour, le jour de notre union devant le Très Haut.

Non seulement durant ces 12 mois notre amour est né, couvé dans le secret, puis il a grandi, il s'est renforcé au fur et à mesure des joies, des fous rires, des jeux idiots, des peines, des jalousies, des embûches, des incompréhensions... Bref, tout ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Et chaque jour passé près de toi, fût un jour de bonheur, car tu étais là.

Tu as eu non seulement le pouvoir d'emporter mon coeur, sans même que je ne le veuille, et sans même que je ne m'en rende compte, mais tu sais aussi toujours trouver les mots justes, et tu sais nourrir cet amour que je te porte, qui ne cesse de croître.

La brunette lui sourit doucement, et son regard ne pouvait lui dire autre chose que tout l'amour qu'elle lui portait, puis après une brève pause, elle poursuivi :

Un jour, j'ai qualifié notre relation d'évidence, et c'est exactement cela. Tu es pour moi Mon Evidence, et avec toi, rien ne me fait peur ! Même pas te dire oui pour la vie !

Elle lui sourit tendrement avant de baisser son regard vers les alliances qui les attendaient et le laissa commencer car avant de s'engager pour l'éternité, il devait énoncer quelques mots qui transformerait l'évidence d'une année en évidence d'une vie.

Tork a écrit:: Tork sourit a sa Svet quand arrive le sujet des alliances..
Si Eleane leur a retiré une épine du pied en s'occupant des costumes, Svet s'était quant à elle occupé de l'aider dans le choix des alliances.

Il l'écouta attentivement, buvant littéralement chacun de ses mots.
L'évidence, il sourit. Il aurait pu mettre sa main au feu que c'était ses mots à lui. Mais qu'importe, c'est le message qui compte, et ça, on peut dire qu'il comptait.
Elle n'avait pas peur de lui dire oui pour la vie. Lui ne pouvait pas en dire autant.
Il le désirait plus que tout, mais il était pété de trouille.
Aller, c'était LE moment.

Une fois béni par Oiselier, il se saisit assez maladroitement de l'anneau qu'il destinait à sa douce, manquant de peu de le faire tomber. Grumph quel stress.
Une grande inspiration et c'est parti!

Eleanna, mon amour, ma douce. Veux tu devenir ma femme?

Bague en main, le voilà suspendu à ses lèvres attendant là délivrance du "oui"

Eleanna a écrit:: Et voilà THE question !

Bon, elle avait peut être surjoué la scène précédente !
Certes, l'Evidence, elle se l'était appropriée après qu'il lui ait soufflé le mot, mais passons, ça restait du détail, et puis ce qui comptait, c'est qu'il fallait retenir de tout cela, c'est qu'ils étaient bien d'accord là-dessus.
Et quand on parle de surjouer, c'est surtout pour le fait qu'elle pensait ne pas avoir peur. Le dire, c'est bien, et elle le pensait sincèrement, parce que sinon, elle ne serait pas engagée aussi loin. Mais quand à entendre THE question, là, c'est autre chose.
Voilà, le moment était arrivé. Ce moment qui marque une vie pour toujours.
Le coeur battant à tout rompre, manquant de quitter son corset à chacun de ses battements supplémentaires, elle lui sourit largement, comme une première réponse silencieuse, avant d'articuler tout bas un :

Oui.

Juste pour lui.
Et puis un second afin que tout le monde entende...

Oui !

Le sourire illuminait le visage de la brunette, et ses yeux pétillaient d'amour. Et euh... Il y a une suite non ?
Oui c'est bien, mais on dit quoi après...?
Bon, récapitulons, elle avait dit oui... Premier pas... Ah oui !
La suite, donc, et des fois que quelqu'un ait raté un épisode...

Oui, je le veux.

Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Le compte était bon ! Elle pouvait avancer légèrement sa main vers la sienne, et elle attendit qu'il lui passe fébrilement l'alliance. Intérieurement, cette légère maladresse l'amusait, parce qu'elle n'était pas sûre d'être mieux que lui... Quoique !
L'annulaire cerclé d'or, elle prit ensuite l'alliance qui serait celle de son époux de sa dextre avant de prendre la main du Guerrero de l'autre.
Le regard dans le sien, elle lui posa LA question.
La moitié du chemin était faite, il devait faire les 50% restants afin que leurs destins soient unis pour la vie.

Tork Guerrero, mon cher et tendre amour, veux-tu devenir mon époux ?

En fait, la pression, c'était maintenant. Dire "oui", c'était bien plus simple que d'attendre que le fameux mot sorte des lèvres qui lui faisaient face.
Le temps semblait s'arrêter, tant qu'il n'aurait pas rompu ce silence par sa réponse.